la mesure de l’élévation du niveau de la mer est terriblement complexe et ne se satisfait pas des approximations du GIEC. l’étude de Van Veen qui sert de base à beaucoup d’études climatiques ne précise pas les méthodes qui ont permis l’obtention des résultats ni les calculs d’incertitude : un peu léger.
1) le nombre de capteurs est très faible relativement à l’étendue des océans. Des stations montrent une élévation régulière alors que d’autres stations ne montrent aucune tendance (Nouméa par exemple).
2) la pression atmosphérique influe de manière importante sur le niveau de la mer. Les durées des périodes de beau temps ou de tempêtes, les vents dominants ne sont pas les mêmes d’une année à l’autre,
3) les mesures anciennes ne se faisaient pas en continu. Une mesure de jour ou de nuit ne donne pas les mêmes résultats à cause de l’attraction du soleil.
4) les plaques continentales se déplacent également sur l’axe vertical.
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Pour la station de Brest qui possède 3 siècles de mesures, il existe une thèse obtenue en 2008 sur le sujet (Nicolas Pouvreau). l’élévation du niveau va de 0,86±0,03mm/an à 1,08±0,05mm/an selon la manière de prendre en compte les mesures et ce, de manière régulière. L’accélération de l’élévation reste à un niveau très faible qui ne va pas changer la tendance observée depuis 3 siècles : 0,0020mm/an2.
Les australiens mesurent le niveau des océans dans le pacifique depuis une vingtaine d’années et trouvent encore moins d’élévation qu’à Brest. Pour les îles qui connaissent une érosion rapide, il se trouve probablement une origine anthropique, mais il faut plutôt chercher du côté de l’exploitation des bancs de sable et des mangroves.