« Conçue politiquement comme le moyen d’assurer la primauté du pouvoir politique sur le pouvoir religieux, la laïcité… »
La laïcité ne peut pas être compris comme une hiérarchie de pouvoir, mais comme une séparation des pouvoirs. A partir de là, toute main-mise de l’un sur l’autre s’apparente à un retour au concordat. Il est vrai que le concordat avait un grand avantage pour l’Etat, c’est qu’il permettait à celui-ci de contrôler les religions.
La Laïcité fonctionne bien avec les Chrétiens car le premier qui l’a enseigné, c’est le Christ lui-même. Pour les autres religions, c’est autre chose. Le Judaïsme de France a fait sa transformation sous le concordat en acceptant de placer les lois françaises au-dessus des lois juives qui pouvaient interférer avec les lois de la République.
Penser que les musulmans peuvent se rallier sous une bannière unique est un non-sens. Le fossé qui sépare les Chiites des sunnites n’a jamais été aussi large. Penser que le wahhabisme peut se réformer est également un non sens, car il est lui-même un Islam réformé qui est né en réaction à l’Islam tolérant issu de Constantinople.
« non prosélytisme »
Cette expression mériterait d’être explicitée. Faut-il supprimer toutes les croix sur les clochers ?