@ l’auteur,
Pardonnez-moi, mais avant de continuer la lecture de votre article, je me suis arrêté au quatrième paragraphe.
En effet, il y est écrit :
« (...)Bien sur, il faudrait différencier ceux qui ne se rendent même plus dans les urnes, et ceux qui y vont juste pour voter blanc, mais au final, c’est quand même une forme de désespoir (...)
Pardonnez-moi, mais ce n’est pas le mode conditionnel qu’il faut employer ici, mais le mode indicatif.
Un abstentionniste et quelqu’un qui se dérange pour déposer dans l’urne une enveloppe vide (= vote blanc) ce n’est pas du tout la même chose.
Il faut donc différencier.
D’abord le second se verra tamponner sa carte d’électeur, il a donc voté et figurera déjà au nombre des votants. Ensuite, il est probable qu’il se sera dérangé pour exprimer quelque chose qu’on peut résumer à peu près comme ceci : »m... à tous les candidats".
Quant au premier, l’abstentionniste, était-il malade, en voyage, totalement désintéressé par l’élection (ce qu’on peut comprendre, du reste), c’est difficile à dire, puisqu’il n’exprime rien.
L’un néglige son droit de vote, l’autre l’exprime.
Voilà pourquoi, vous ne pouvez pas englober les votes blancs avec les abstentionnistes.
Bien cordialement.
Thierry Saladin