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Hervé Hum Hervé Hum 4 janvier 2016 13:04

Je vous recopie le commentaire posté en dessous des 7 propositions sur le site de Pierre Rabhi

Le drame dans toutes ces belles intentions, qu’on ne peut que partager, c’est qu’il parle de la cause du mal qui ronge l’humanité et toutes les autres formes de vie qui vont avec, sans le nommer clairement. Parce qu’il ne veut pas briser un tabou, mais que sans cette condition, tout cela relève non pas de l’utopie, mais des bonnes intentions reportés ad vitam.

La cause originelle est la propriété économique, c’est à dire, la propriété particulière sur les moyens de productions (dont l’agriculture) et de son financement. De cette cause ou volonté, découle tout le système économique, politique et la contrainte sociale. Or, il n’existe qu’une seule manière de s’affranchir de la propriété économique sans rompre avec sa structure, c’est de transposer la propriété en responsabilité. Chose incroyable, c’est là aussi ce dont parle les constats et les propositions mais sans la nommer !

C’est que la responsabilité est conditionnée au respect de ce qui lui donne sens, vie. C’est à dire, selon sa définition contemporaine, la capacité de répondre de ses droits ET devoirs envers autrui (en aucun cas envers soi même, car là réside la souveraineté de l’être). Autrement dit, tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit.

De cela, et d’autres choses dont je vous ferai grâce, on peut tirer la maxime d’or d’une société humaine responsable vis à vis des autres formes de vie et des générations futures (et même passé).

L’intérêt général est la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale, définit par la somme des besoins de chacun et de ses aspirations secondaires, dans les limites jugés supérieures que sont le respect des autres êtres vivants et des droits/devoirs intergénérationnels.

On peut aussi l’écrire d’une autre façon ;

le laisser faire économique commence là où se termine les nécessités du contrat social et se termine, là où commence les limites jugés supérieures.

Enfin, ce n’est ni à Pierre Rabhi, ni au pape, Obama, Marx, ou quiconque, fut t-il le « sauveur de l’humanité » de dire ce qu’il faut faire, c’est aux lois naturelles de la vie, identifiés par le principe de relation de causalité, qui commande à toute chose dans l’Univers, à commencer par Dieu. Et la première chose que nous enseigne le principe de relation de causalité, c’est comme le dit Olivier Cabanel, que la Terre n’a rien à craindre de l’humain, mais celui-ci tout à craindre d’elle, car même en faisant exploser tout l’arsenal nucléaire de l’humanité, ce ne serait pour elle qu’une légère caresse à sa surface, par contre, il lui suffit de péter un peu trop fortement pour décimer la majeure partie de la vie et laisser les survivants dans le besoin.

Tiens, j’ai oublié de mettre mon aphorisme préféré du moment "Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes (la propriété économique) dont ils déplorent les conséquences (exploitation, destruction, violence, etc).

Pis, j’aime bien votre proverbe africain, car c’est exactement la société dans laquelle nous vivons. En effet, si le temps n’est pas de l’argent, l’argent c’est du temps de vie, que du temps de vie. Bref, celui qui ne dispose pas d’argent, n’a pas de temps à lui et doit effectivement se mettre au service de celui qui en a !

Le principe de relation de causalité est implacable et nul ne peut y échapper, même Dieu.

A bon entendeur, mais personne ou quasiment personne ne veut entendre !


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