"...plutôt que l’émancipation collective… »
L’ouvrier n’en a rien à foutre de l’émancipation collective, comme de l’émancipation tout court. Il ne sait même pas à quoi ça correspond, parce qu’il sait intuitivement que toute organisation - indépendamment de sa complexité, qui, au demeurant, est énorme dans nos sociétés hautement technologiques - repose sur le clivage dominants-dominés et qu’en cas de changement de régime politique, l’immense majorité des dominés ne fera que changer de dominants.
« et la « sobriété heureuse »
Quant à la sobriété, je ne vois pas comment elle pourrait être heureuse pour un personnage que la nature a prédisposé à être intempérant. Et, du coup, il me prend l’envie incoercible de paraphraser l’âne Rousseau, en jetant un regard goguenard du côté de Pierre Rahbi :
« ...quiconque refusera de se soumettre à la sobriété y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu’on le forcera d’être heureux... »
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