Selon moi le point de rupture est consommé, le système qui veut offrir tout est n’importe quoi, à n’importe quel moment de l’année, quelque soit la distance que ces produits ont parcouru, ainsi que les transformations parfois transgéniques qu’ils ont subi, frise effectivement l’indécence.
Le documentaire « We feed the world » le montre jusqu’à l’écoeurement et pose les bonnes questions à ce sujet.
Prétendre que le système des super et hyper marchés, est un système juste et paritaire, revient à croire aux licornes, je ferais l’impasse sur les temps partiels qui y sont légion, sur les salaires qui sont bien souvent indécents, sur les centrales d’achats et leur politique internationale d’achat, destructive (allons demander aux agriculteurs et autres producteurs à la base de toute chaîne alimentaire si les prix ne sont pas toujours tirés vers le bas, ah ben non je suis con, ils se sont pendus ou alors ils sont massivement contaminés par les pesticides utilisés, pour que les produits soient normés, sans tavelures et bien brillants)
Il faut bien réaliser qu’ils ne produisent rien, mis à part de la publicité pour nous vendre des yaourts et de la lessive, et pour ce seul rôle d’intermédiaire (pas de production, peu de transformation) ils prennent la part du lion et le pire ce sont les consomoutons qui pensent finalement « faire une bonne affaire », petit rappel on ne fait pas d’affaire avec un actionnaire, on le paye.