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Hervé Hum Hervé Hum 18 mai 2016 22:32

Maintenant que j’ai laissé éclater ma bile, je vais essayer de vous faire percevoir le principe.

Ici, il s’agira juste de l’aspect économique, mais cela s’applique à tous les domaines !

Le problème, est qu’on ne peut réclamer le maintien de ses avantages en droits sur les autres salariés de la planète, en voulant bénéficier du travail de ces mêmes salariés dans les conditions qui sont les leurs, alors que nous luttons pour que cela n’arrive pas ici. Autrement dit, il est immoral et non éthique de vouloir plus de consommation pour soi, au détriment des autres ! Surtout parce qu’il est tout à fait hypocrite et sophiste, de prétendre lutter contre le droit d’abus des riches, pour préserver les siens par rapports aux autres, dont on avait pris l’habitude de profiter par « ruissellement ».

Alors, la question qui se pose est effectivement de savoir s’il est possible et souhaitable de revenir à une économie où l’appareil de production manufacturier doit être en Europe, mais à quelles conditions ?

Le chien commence à se mordre la queue Olivier. C’est certes complexe très vite, mais pas insurmontable.

La question qui se pose est de savoir si l’intérêt général se situe au niveau de la somme de tous les êtres de cette planète, ou bien si c’est la somme des états et où ces derniers restent en concurrence et donc, conflit.

Le chien se mord déjà la queue et ça lui fait mal, c’est quand il doit alors faire appel aux plus capables dans la fonction que nécessite l’état pour faire valoir les intérêts souverains de la nation.

Et là, on retombe sur un système hiérarchique basé sur la force physique et l’intelligence du cogito.

Bref, on revient au monde que l’on prétend vouloir vaincre ! Sur ce point là, le principe est formel.

et là, Einstein plus philosophe que scientifique, nous dit, « la folie c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent ».

Ou Bossuet « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences ».

Pour Chouard, c’est compréhensible, car il est bien difficile de réaliser que la communauté (les citoyens donc) ne peut pas édicter les lois qui la gouverne en tant que citoyens, car chaque citoyen est souverain et défend des intérêts propres, qui entrent en conflit ou en association ou enfin, est en état de neutralité.

Conséquence de cela, le peuple, ne peut que définir des règles communes qu’il place au dessus de tous les individus sans exception, sauf pour l’état d’exception définit (l’état d’urgence ! ).

Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le principe de relation de causalité qui édicte les conditions de la démocratie.

Les conditions sont ainsi

coopération économique politique et sociale, donc, acceptation de règles communes sur tous ces sujets pour prendre le contrôle de l’appareil productif, dont le préalable est la prise de pouvoir politique. Suffit juste d’un pour créer une réaction en chaine comme sait le produire la fusion nucléaire. reste juste à dire si elle sera chaude ou froide !

La seule chose de difficile est d’accepter ses implications logiques,sans lesquelles, rien ne peut réellement changer, car il lui manque la force de la volonté, soit, la vérité sur ses intentions.

Un salarié, d’où qu’il soit, pour le même travail, à droit au même traitement. Qui viendra me dire le contraire ?

Or, cela passe nécessairement par la remise en question de ses droits et devoirs vis à vis des autres citoyens de cette planète.

L’argument de dire que les riches ne pensent pas ainsi est spécieux et relève de l’enfantillage.

Etre adulte, c’est assumer ses droits et ses devoirs, pas l’un ou l’autre majoritairement ou exclusivement.


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