Pas assez modeste pour bénéficier d’exemptions et d’allocations, pas assez riche pour bénéficier de cajoleries fiscales, il faut bien que quelqu’un raque.
Je mettrai un bémol sur ce que vous écrivez concernant le tabac : sa dangerosité était connue bien avant que l’on mette des images gore sur les paquets, mais tout comme installer sur la banquette avant de la voiture un enfant sans ceinture de sécurité assis entre les parents, cela faisait partie d’un certain fatalisme accepté à l’époque (quatre fois plus d’accidents mortels pour quatre fois moins de voitures en circulation).
Concernant le chauffage, l’usage de l’époque n’était par ailleurs pas de chauffer à 22° en plein hiver, il y avait, me semble-t-il, une certaine parcimonie, héritée des habitudes transmises par les ascendants ayant connu des périodes de privation (le mode de vie yankee était alors perçu comme abusivement gaspilleur, alors qu’il s’est ensuite instauré comme la norme). Le sens de l’épargne s’était développé pour les mêmes raisons, mais
si vous avez commis le délit de placer vos économies dans un appartement
locatif plutôt que dans des fonds spéculatifs, vous serez fiscalement
châtiés, tout comme pour avoir acheté votre logement plutôt qu’en être resté locataire (à propos, il parait qu’il reste encore des locataires « loi 48 », quelle longévité !).
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