Il apparait, en fin d’article, une certaine défense de la peine de mort (l’évocation de Kant, l’expression « à juste titre »). Sa suppression est un paradoxe de notre société contemporaine, a-religieuse mais qui a promu le caractère sacré de la vie humaine (dans le cas judiciaire du moins). De toute façon, en aucun cas A. Merah n’en aurait été passible même si elle n’avait pas été abrogée, car il n’y a pas de preuve qu’il ait participé aux actes ni à leur organisation. Il a préparé le terrain mental en tant qu’endoctrineur et apologiste du terrorisme, justifiant la lourdeur de la peine.
Les remarques concernant le cout de la détention et les faveurs dont disposent certains détenus (salle de gym privative d’Abdeslam) s’ajoutent à la question de l’endoctrinement en prison, dont bien des détenus ressortent radicalisés -et dont les islamistes ressortent en héros-. L’expérience de regroupement des prosélytes a tourné court, ils devenaient plus dangereux encore en créant des réseaux. Des dispositifs dérogatoires d’isolement renforcés peuvent-ils être envisagés ? Quelles sanctions supplémentaires pour les agresseurs de gardiens par exemple ?
Un débat dans le débat : qu’en est-il de l’application de l’« état de guerre » ou encore du dispositif du traité de Lisbonne concernant la répression de l’insurrection ?
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