En fait ce n’est pas la première fois que des experts évoquent l’alternative d’améliorer l’actuel aéroport de Nantes Atlantique, qui du reste n’a cessé de s’adapter au fil des décennies, il correspond aux besoins. Ségolène avait également mandaté une expertise dont le rapport remis en 2016 évoquait le surdimensionnement du projet.
En plus, l’écart de cout est bien plus considérable qu’indiqué, car il n’y a aujourd’hui aucun accès routier à fort trafic au petit village de Notre Dame des Landes, ni accès ferroviaire (alors que prolonger le tram vers Nantes Atlantique est facile). Il faudrait transférer toute l’hôtellerie, tous les hangars, les entreprises, sans créer vraiment d’activité nouvelle, sans compter le logement des professionnels actuellement sud Loire.
Concernant l’« indemnisation » de Vinci, il est attributaire de nombreux marchés publics, il aura donc des marchés en compensations ...ou pourra être black listé s’il met de la mauvaise volonté. Il faudra que nos élus soient extrêmement vigilants sur ce point. Rien à voir avec le consortium spécifique Ecoumouv mis en place pour l’écotaxe.

Initialement, il s’agissait de faire à NDDL un « troisième aéroport international » en plus d’Orly et Roissy, pour tout le très grand ouest, avec une piste pour Concorde. On sait que le fameux « 3è aéroport »a eu divers aléas, notamment Beauvais (hub low cost) ou un projet en Beauce.
Comme la taille des avions augmente, le nombre de vols a moins besoin d’augmenter (rappelons au passage qu’un A380 s’est déjà posé à Nantes).

Le problème actuel est le survol de Nantes à basse altitude, mais les couloirs aériens sont aberrants, ainsi, venant d’Italie, notre avion a traversé la Loire en amont de Nantes, l’a retraversé au dessus de Nantes, puis a fait un grand tour (longeant le lac de Beaulieu) pour se poser est-ouest.

PS : je suis d’accord avec les remarques concernant le déploiement abusif des LGV, du reste la SNCF est surendettée et n’a pas pu entretenir le reste du réseau, elle s’en mord aujourd’hui les doigts. Par exemple la prolongation entre le Mans et Rennes pour gagner une demi heure n’était pas à ce point vitale.