Bonjour. Vous écrivez "les [professionnels de santé] devraient démontrer leurs compétences par leurs diplômes nationaux, et une fois
ceux-ci obtenus, exercer leur art en toute indépendance, comme il sied
pour une profession libérale dans une démocratie« . Sauf qu’en France, la formation des professionnels de santé est financée par les deniers publics, il serait normal qu’il y ait des obligations, et notamment concernant la couverture territoriale d’installation des nouveaux diplômés. Ceci dit, on a trop étranglé les effectifs avec un numerus clausus insuffisant.
Concernant les questions techniques abordées dans l’article, je n’ai pas de compétence pour en juger, certains points paraissent de bon sens, notamment sur les abus de l’obligation vaccinale, ou encore l’utilisation de médicaments coûteux. De manière générale, le »remboursement« devrait être basé sur le prix du générique (sécu et mutuelle de base). Concernant la »liberté tarifaire" des soins, se poserait la question de la référence pour le remboursement, on arriverait vite à généraliser une médecine à plusieurs vitesses en fonction des moyens (elle existe déjà pour les plus nantis, on en est conscient).