Je me souviens d’une interview de S Travers dans les premiers temps de son ministère, il expliquait que si l’agriculture française se voit imposer des contraintes et restrictions plus sévères que dans le reste de l’UE, elle perdra des marchés et les exploitations seront plus nombreuses encore à faire faillite. Il a été en quelque sorte désavoué, d’où cette « langue de bois » car il est tenu à la solidarité gouvernementale. En effet, ce genre de mesure peut fonctionner dans un cadre autarcique, mais se trouvent être pénalisante dans un marché ouvert. Donc si on veut interdire le glyphosate deux ans plus tôt, il faut interdire l’importation de produits qui ont été cultivés ailleurs dans le monde avec utilisation de glyphosate -mais dans ce cas on encoure des rétorsions-. Eh oui, le vrai monde n’est pas tendre !