Très intéressant article, même s’il n’y a pas vraiment prolétarisation des classes moyennes, il y a une certaine régression de leur niveau relatif dans la pyramide sociale. En outre, ils sont les plus ponctionnés fiscalement, donc par rapport aux catégories modestes, l’écart de revenu « brut » est important, mais l’écart « net » en soustrayant l’impôt des uns et en ajoutant les allocations des autres se trouve plus réduit.
A propos de pyramides, jamais les classes moyennes n’ont été plus nombreuses que les classes populaires, l’image de la « toupie » est abusive. De même, il n’y a pas aujourd’hui autant de très riches que de classes populaires, l’image du « sablier » est également impropre. On peut dire que la pyramide sociale tend à ressembler à une tour Eiffel dont la hauteur s’accroit, et surtout l’antenne qui la surplombe -les hyper riches du top 500-.