Je sais que vous êtes musicien, mais le fait est qu’il y a des passages très cadencés et très réguliers, qui disparaissent à la traduction.
Ce qui compte pour les linguistes en premier ne n’est pas l’orthographe, qui par exemple en français n’est pas très logique, mais ce qui est parlé.
Ce que je déplore du point de vue musical, c’est l’absence de notation mélodique, en général la psalmodie suit les modes orientaux (maqamât correspondant plus ou moins aux modes de l’antiquité) qui eux sont répertoriés, mais on n’a pas voulu transcrire semble-t-il pour éviter d’assimiler la récitation avec de la musique, donc ce qui compte c’est d’apprendre la récitation avec la bonne prononciation et les longueurs de temps admises.
Il y aussi un classement plus ou moins instinctif du timbre des voix des récitateurs.