• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Eric F Eric F 30 juin 2018 19:51
Il y a deux aspects dans l’article : d’une part l’arrêt de l’accueil de nouveaux migrants, et d’autre part l’expulsion massive de populations immigrées.

Le premier point me parait recevable, car on sait avec certitude que la « sélection » est une mascarade, le statut de « demandeur d’asile » apporte en lui-même des avantages supérieurs à certains nationaux, et les déboutés de demande d’asile sont en pratique inexpulsables une fois sur le territoire européen (1% selon la cour des comptes). Du reste, s’il devait y avoir un critère d’acceptation, ce serait le potentiel d’intégration avant d’entrer sur le territoire (ce que font le Canada ou l’Australie par exemple). Par définition, l« ’asile » est un refuge provisoire et de proximité en attente de retour (comme les camps situés en Jordanie ou en Turquie), ou une mesure individuelle -quelques centaines de cas-, sinon il s’agit de migration de peuplement.
Concernant les camps dans des pays tiers, cela est du ressort du HCR et des pays concernés, on ne va pas faire de néocolonialisme. Du reste il est question dans l’article des gardes côtes libyens qui s’efforcent de dissuader les embarcations des passeurs, alors que les navires ONG les contournent pour aller chercher les migrants dans les eaux africaines (et non pas dans les « eaux européennes »’).
Donc il faut un moratoire pendant une certaine durée, jusqu’à ce que les capacités d’insertion actuellement submergées soient rétablies si tant est que cela soit possible ;

Le second point développé dans l’article, la « remigration d’ensemble des populations allogènes » me parait beaucoup trop radical. Il peut y avoir une reconduite des personnes en situation illégale, mais en aucun cas de celles ayant été régularisés, hormis les cas de risque pour la sûreté de l’état. Certes, la question de l’assimilation se pose effectivement pour certains groupes de population, mais les moyens de persuasion seront plus convaincants dans une situation de plus grande fermeté migratoire, mais aussi de meilleures perspectives sociales qui en résulteraient.

Ce que les élites nomment « montée des populisme » n’est qu’un retour de balancier d’une situation qui a été bien trop loin dans le sens de l’immigrationnisme. Un excès peut entrainer son contraire par réaction, il aurait fallu réguler depuis des années mais il y a eu au contraire l’appel d’air merkelien, inéluctablement il faut des mesures fortes, qui seront extrême si on tarde (ainsi, il n’y a pas eu de pogroms, ce qui est à l’honneur des européens contemporains, mais on voit poindre des groupuscules prêts à en découdre).

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès