Éclaircissons la réalité de la mythologie Grecque, c’est-à-dire l’histoire réelle derrière la fable qui cache...
Rappelons que dans les premiers temps, le pouvoir gynécocratique a été attaqué en Grèce par des hommes que l’histoire appelle des Héros, mais qui en réalité ne sont que des grands bandits poursuivant et volant lâchement des femmes qui régnaient paisiblement dans leurs tribus.
Ces hommes, Thésée, Persée, Bellérophon, Jason, etc. doivent être montrés aux jeunes générations comme des brigands qu’il faut mépriser et non comme des héros qu’il faut admirer. Ils vont disputer à la femme son hégémonie, qui, dans ces temps anciens, était la suprématie qui appartenait au sexe féminin dans les fédérations de l’antiquité grecque.
Avec ce dernier millénaire avant notre Ère, un cycle nouveau va commencer.
Priape est un dieu mâle qui représente la fécondation. Son culte se rattache au culte bacchique de l’Asie Mineure, qui ne vint que tard en Grèce, puis en Italie.
C’est pour se moquer des Déesses tricéphales que Priape sera appelé triphallus et Mercure trismégiste. C’est aussi pour ridiculiser les vieilles sans dents que l’on donnera à Neptune un trident, le surnommant tridentifer.
Tous ces dieux ont pour but de représenter la Nature, parce que les anciens peuples de l’Italie adoraient une Déesse de la Nature, des fleurs, du printemps, des séductions, qu’ils appelaient Flora ou Feronia.
Mercure, l’Hermès romain, représente le commerce et le vol.
On appelait Mercuriales les fêtes de Mercure, qui étaient célébrées à Rome par une société de marchands, disait-on. Car on sait que Mercure était le dieu des voleurs ; sa divinité était un mensonge, car son éloquence et son air affable qui séduisait conduisaient les âmes dans le Tartare.
Il tient en main le caducée, fait de deux serpents représentant la trahison de l’homme sous ses deux aspects : le prêtre et le roi.
Un des noms de Mercure est Parammon, fils d’Ammon. Mercure, comme Hermès, est celui qui interprète. Pour l’excuser, on dira qu’il est le messager et l’interprète des dieux. C’est le beau parleur, « le dieu de l’éloquence », et on le représentera comme un charmeur, enchaînant le Monde par la force du discours : « de sa bouche sortent de petites chaînes qui se rendent dans les oreilles d’autrui ».
Mais ce dieu est aussi un personnage phallique. Phallus était un des quatre dieux de l’impureté ; les trois autres étaient Bacchus, Priape et Mercure. On peut voir au Musée de Rouen une statuette de Mercure tenant en sa main gauche un phallus. On appelle phallophores ceux qui, dans les fêtes infâmes de Priape et d’Osiris, portaient la figure du phallus.
Et comme ils veulent toujours mettre les femmes de leur côté, on nous dira que Phaloe était une nymphe, fille du fleuve Lyris.
Esculape, l’Asklépios des Grecs, prend la place de la Déesse Salus, qui présidait aux guérisons.
Orcus, dieu actif de la mort, comparable à Osiris, est un dieu souterrain.
[…]
Les Parques tiraient leur nom du mot Partus (naissance). C’était les Déesses médicales qui donnaient la vie, c’est-à-dire qui présidaient aux naissances. Plus tard, on renversa cette idée et on fit des Parques les Déesses de la mort.
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