@les Vaxxeuses
Les données du REVAHB l’Association des victimes du vaccin Hepatite B
confirment d’ailleurs cette dangerosité en même temps qu’une très importante sous-notification des effets secondaires graves consécutifs aux vaccins. A croire que le principe de précaution en la matière ne concernerait pas plus les humains que les volailles ou les lapins.
Les principales affections recensées au sein du REVAHB sont
des maladies neurologiques (60%). Les scléroses en plaques (SEP)
représentent bien sûr l’éventualité la plus fréquente (plus du tiers des
victimes). D’autres maladies neurologiques plus rares sont aussi
recensées : myélite (inflammation de la moelle épinière), maladie de
Guillain Barré (paralysie des nerfs périphériques des membres), sclérose
latérale amyotrophique (SLA), névralgie amyotrophique de l’épaule,
surdité brusque… mais aussi des affections neurologiques atypiques ou
inclassables, non moins invalidantes. Parmi ces maladies inclassables
que la médecine refuse parfois de reconnaître ou oriente vers les
services de psychiatrie, une nouvelle entité a été récemment isolée par
des médecins français sous le terme de myofasciite à macrophages.
Certaines de ces personnes concernées sont étiquetées fibromyalgies ou
syndrome de fatigue chronique alors qu’elles ont des symptômes
similaires.
L’autre groupe important de complications
post-vaccinales est représenté par des maladies « auto-immunes » (23 %) :
lupus, périartérite noueuse, polyarthrite rhumatoïde, maladies
thyroïdiennes, maladies digestives, diabète insulinodépendant, syndrome
de Gougerot-Sjögren.
Des affections ophtalmologiques spécifiques
ont aussi été décrites : uvéite, occlusion de la veine centrale de la
rétine... ou des maladies hématologiques à type de thrombopénie (baisse
des plaquettes) ou même d’aplasie médullaire (destruction des cellules
sanguines produites dans la moelle) parfois mortelle.
Afin de tenter de dénombrer et de recenser au mieux tous ces effets indésirables plus ou moins connus ou reconnus, le REVAHB a
travaillé depuis février 1998 en relation avec la Pharmacovigilance
nationale (AFSSAPS), et continue depuis mai 2012 avec l’Agence Nationale
de Sécurité du Médicament (ANSM).
Cet organisme, sous la
dépendance de la DGS (Direction Générale de la Santé), est chargé de
recenser par les voies officielles tous les effets indésirables
médicamenteux ou post-vaccinaux.
Il est apparu qu’une sous
notification importante existait en matière de déclaration des
complications post-vaccinales. Lorsque nous avons croisé notre listing
avec celui de l’AFSSAPS, il existait une minorité de doublons puisque
72% des dossiers transmis par le REVAHB n’étaient pas connus de l’Agence. Les actions du REVAHB complètent
donc très efficacement le recensement officiel de ces affections
post-vaccinales afin d’aboutir progressivement à une quantification la
plus complète possible de ce problème de santé publique. Le REVAHB effectue
donc depuis des années un travail régulier et gratuit de
Pharmacovigilance avec, à ce jour, plus de 2 000 dossiers transmis.
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