• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Clark Kent Arthur S 11 mars 2019 16:31

Aucune assemblée législative, aucun gouvernement n’a jamais décidé, avant 1848 (date de la proclamation de la deuxième république), que « Liberté, Égalité, Fraternité » serait la devise de la république, même si dès 1790, à la fête de la Fédération, le 14 juillet, cette devise ornait certains drapeaux, notamment ceux des fédérations du Dauphiné et de la Franche-Comté.

Par contre, avant 1848, un seul texte fait de la liberté, de l’égalité et de la fraternité les trois vertus cardinales, c’est une planche de Saint-Jean d’Écosse du Contrat social, en date du 20 janvier 1791, ce qui a fait dire au frère trois points Charles Blanc en 1848 : « Qu’est-ce que cette devise, liberté, Égalité, Fraternité, adoptée par l’Assemblée nationale et placée au frontispice de la Convention, sinon le mot d’ordre séculaire, le véritable mot sacré de la maçonnerie ? Devant ces textes, l’historien, sauf à bafouer toute logique, et toute objectivité historique, les philosophes, les francs-maçons, puis les révolutionnaires avaient connu, en des sens divers et diversement apparentés, les mots de « liberté », égalité », fraternité ».

Pour Lamartine, les dogmes des utopistes et des anarchistes dont le principe était une « fraternité chimérique » réalisée sur la terre, tendaient tous à la suppression de la propriété individuelle. George Sand disait « communisme ». D’autres disaient, sans aller plus qu’elle au fond des choses, philanthropie (Saint Simon), humanitarisme (P. Leroux), fraternité (Cadet), égalité (Les successeurs de Buonarroti).

La connotation des mots changent avec les époques et le contexte historique.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès