Noo Saro-Wiwa auteure d’origine nigériane visite les anciens lieux de transit d’esclaves dans son pays natal, elle découvre des chaines tellement lourdes qu’elle arrive à peine à les porter, des entraves pour les jambes, une muselière et un abreuvoir en métal qui servait à boire, comme pour les animaux, cet abreuvoir était coupant et au fur et à mesure que l’eau diminuait elle se mélangeait de sang.
Elle se demande pourquoi les vendeurs d’esclaves ne respectaient pas leur « marchandise » contrairement aux commerçants ordinaires. Bien sûr ces souffrances avaient pour but de briser la résistance psychologique, mais la ligne de démarcation entre la souffrance et la mort était bien ténue, et franchie allègrement au mépris de toute logique commerciale .
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