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Séraphin Lampion Séraphin Lampion 25 juin 2019 09:42

Siriza est une grande manipulation des technocrates de l’UE, une de leurs plus grandes victoires.

Pourquoi Tsipras avait-il choisi Varoufakis comme ministre des Finances alors que ce dernier n’avait jamais été membre de Syriza, ne serait en désaccord sur rien de tout cela ?

Parce que Siriza est un sous-marin et Varoufakis un mercenaire des banques !

Varoufakis a publié les documents qu’il avait soumis à la « troïka » lors des négociations. Ils étaient co-écrits par un « Board of International Advisors » (Commission de conseillers internationaux), qui comprend Lord Norman Lamont, que Varoufakis qualifie d’« ami proche. »

Lamont a été ministre des Finances du gouvernement conservateur de John Major en Grande-Bretagne. Il avait occupé plusieurs hautes fonctions sous Margaret Thatcher. Il a écrit que son amitié avec Varoufakis reposait sur des opinions partagées :

« Yanis et moi avons participé à un débat sur l’euro à Melbourne en Australie et nous nous trouvions dans des camps opposés, mais petit à petit on s’est aperçu que fondamentalement nous étions d’accord et qu’il n’y avait pas de grandes différences dans nos points de vue… »

Thomas Mayer, ancien économiste en chef de Deutsche Bank, et Lawrence Summers, professeur à Harvard et ancien secrétaire du trésor américain, ont aussi conseillé Varoufakis.

James K. Gailbraith de l’université du Texas est un associé de longue date de Varoufakis. Avant d’entrer au gouvernement, en juin 2013, Varoufakis a rédigé un article d’opinion avec Galbraith, intitulé « Seul Syriza peut sauver la Grèce ». Dans cet article, ils insistent pour dire qu’un gouvernement Syriza « n’était pas une mauvaise chose pour l’Europe et les Etats-Unis. »

Si Syriza était élu, ont-ils écrit, « rien de crucial ne changerait pour les Etats-Unis… Syriza n’a pas l’intention de quitter l’OTAN ou de fermer des bases militaires américaines. »

Les documents soumis par Varoufakis à Schäuble étaient intitulés « Un cadre politique pour la consolidation fiscale, la reprise et la croissance de la Grèce » et « Résoudre la crise grecque : réformes structurelles, croissance et gestion de la dette fondées sur l’investissement  ».

Tsipras n’est qu’une marionnette téléguidée, lui aussi, un appât empoisonné pour l’électeur-proie.


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