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Eric F Eric F 14 janvier 2020 11:06

La théorie évoquée dans l’article relève du pragmatisme cynique, pour lequel le bien peut éventuellement découler du mal (ça rappelle aussi Machiavel). Mandeville force le trait -probablement à dessein-, mais l’idée générale semble être que l’intérêt personnel (ambition, avidité...) d’un gouvernant ou chef d’entreprise peut aiguiser son ardeur pour la prospérité de l’entité qu’il dirige, dans un environnement de compétition, en étendant ensuite le principe sur l’ensemble de la chaine de responsabilités. Cela ne vaudrait pas dans un environnement de coopération loyale, mais reconnaissons que ce n’est pas ce que l’on rencontre le plus souvent dans les sociétés humaines. Un dévouement désintéressé mais déterminé dans un monde de compétition est bien évidemment moralement préférable, mais c’est une perle rare dans l’histoire de l’humanité, on compte les chefs de cet acabit sur la moitié des doigts d’une demi-main ; c’est un peu le mythe de l’« homme providentiel », ami du bien public et de l’intérêt général, mais ferme vis à vis des possédants (donc bête noire du néolibéralisme à l’anglo saxonne)


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