... l’avenir electronique (certains les appellent « nouvelles technologies ») sont des outils intrusifs dans l’intimité de tous les etres humains (et pas que...).

La memorisation sans limite et a long terme, comme le ratissage tres larges des informations recueillies, permet la connaissance tres tres fines des comportements humains.

D’un strict point de vue scientifique cela est une mine d’or pour la recherche médicale et certaines etudes comportementales évidement tournées vers le soin de maladies en tous genres.

Hélas, on se heurte a une marchandisation — mais ce n’est pas là le drame principal— de ces connaissances qui soumettent toutes les populations a la bonne volonté des marchands...

Mais on se heurte aussi a une gouvernabilité exigée par tous ceux qui se trouvent -quel que soit le mode d’accession à cette gouvernabilité — en charge d’une organisation commune de la société (politique, administrative, économique) qui ne peut etre démocratique ou même tout simplement égalitaire et equitable.

Nous avons le choix entre accepter le développement de la société dans ses aspects environnementaux, economiques et sociaux les plus performants — donc avoir les connaissances et les moyens pour dé-asservir l’homme de sa condition animale et biologique — ..... et la stagnation, peut-etre pire, à la regression de la condition humaine au nom de l’intimité la plus stricte et je n’oublie pas non plus la tendance ecolo-caviar qui s’y rajoute.

Alors, alors, en fait tout ceci pourrait bien cohabiter, mais cela semble impossible de réaliser un equilibre entre performances humaines et prédation politique et economique... les marchands etant a l’affut pour s’emparer des données et des processus humains commercialisables.

Donc, si vous m’avez lu jusque la, j’affirme que je refuse tout suivi, je ne « cafterai » pas aupres d’aucune autorité car a choisir entre une prison dorée, sans risques dominiée par des marchands, et une liberté difficile mais murement choisie, c’est cette dernière que je choisi 

Chez moi, facebook n’a pas de place et même si j’utilise une carte bleue je me garde bien d’etre prévisible.