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HELIOS HELIOS 25 mai 2020 13:07

La loi Avia est une muselière pour le peuple !

Lorsque Internet n’existait pas, c’est a travers la presse, la radio et les spectacles, notamment les chansonniers, que la pensée unique et la parole de la nomenclatura s’exprimait. Le moyen de contester etait tres limité.

La presse a été muselée, la loi Hersant vidée de son sens et aujourd’hui seul quelques personnages tous proches du pouvoir la contrôle, et il en est de même pour les radios et la télévision.

Les spectacles, ce sont les parisiens qui font la pluie et le beau temps grace a leur financement, malgré les subsides de quelques regions, mais les décideurs sont quand même tous dans la sphère parisienne. Là encore, point de dissonances.

... et, et, et internet est arrivé

Tout le monde a pu s’exprimer. La technique aidant les fake news fleurissent, non pas parce qu’il y a tentative de desinformation, disons « pas que », mais parce que l’information vraie ne se trouve justement pas sur les reseaux, ce qui laisse la porte ouverte a toutes les manipulations, evidement inverifiables.

Avec l’anonymisation relative certes, mais suffisante, les gouvernants n’ont pu obliger a se faire connaitre nominativement et cela les arrange bien aussi.

Alors, ceux qui ont peur se lachent sur des serveurs toujours etrangers, ce qui permet de ne pas etre exclus des fils.

La loi Avia, apres la loi Gayssot, vient etendre les limitations qu’elle imposait.

Sous la bonne intention du « le racisme n’est pas une opinion mais un delit » on applique la notion de « delit » a une valeur fondamentale de la liberté d’expression.

La loi Gayssot a demontré que la limite de l’interdiction précise n’est pas suffisante, surtout quand l’objet est flou, mal defini et inherent à l’humanité même. Même si les races n’existent pas, et a fortiori si je puis dire, et sans préjuger du fond du problème ou de sa justification, cette interdiction est une faute majeure.

Mais, aux yeux de nos dirigeants, ce n’est pas suffisant.

Ne doutons pas une minute de l’humanité de ceux qui sont au pouvoir, le fait d’etre arrivés là où ils sont, demontre clairement quel parcours ont-ils fait et quelles valeurs ont-ils piétiné. Ils utilisent justement ce pouvoir pour decider d’interdire tout un pan de la pensée humaine et ceci quel qu’en soit le sujet.

Ils ont détourné la semantique des mots, nous obligent a une nouvelle interpretation du concept, c’est vrai ce ne sont pas des philosophes. Ils nous obligent a « aimer » ce qu’on ne veut pas aimer, ils banissent ou croient bannir la haine mais ils ne voient pas qu’il y a un continuum entre l’amour et la haine. Vont-ils nous interdire l’amour  ?

Ils veulent nous interdire la spéculation, l’analyse, l’interpretation et le rapprochement des faits, vrais ou faux peu importe au lieu de valider ce qui est réel ou etayé permettant d’arriver a d’autres conclusions.

Leur demarche est au dela de l’immoralité, est parfaitement méprisante car elle suppose que personne, a part eux, ne peut penser et comprendre.

Alors, alors, que dire devant un si grand desastre : la liberté d’expression, déjà bien ecornée, n’existe plus en France, car a tout moment, une autorité de police peut decider que, ce qu’un citoyen dit ou écrit, est contraire à la loi avec les sanctions qu’ils appliquent.

Aucun juge n’est là pour verifier ce que le simple agent ou l’expert affirme est conforme ou non a une loi tentant de mette une metrique (de mesurer) a un sentiment qu’on a le droit d’exprimer selon la constitution. A ce rythme, un jour, il faudra peut-etre un score d’au moins 15/20 pour se marier.

De plus, dans sa grande incompétence, le gouvernement délègue a des autorités étrangères l’exécution de la sanction.

Aller jusque là, dans la perversité sur la souveraineté de l’esprit est inenvisageable, et pourtant, c’est fait ! nous sommes helas habitués, la police se cache pour verbaliser et dans ce domaine aussi, sous-traite a des entreprises privées le sale boulot de rôder avec des vehicules banalisés pour sanctionner le citoyen... avec l’accord des mairies et des prefectures. Le vice, le vice, le vice... partout.

Peu importe le support.... comment a-t-on pu en arriver là ? 


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