L’étude publiée par « the Lancet » avait été présentée comme indépassable puisqu’elle portait sur un extrêmement grand nombre de patients. Mais plusieurs points avaient posé question, par exemple sans même entrer dans le détail, les considérables taux de surmortalité attribuée aux patients ayant été traités à la chloroquine et dérivés m’avaient paru invraisemblables dans leur excès, une telle nocivité aurait été vue immédiatement dès le tout début de l’épidémie. Du reste curieusement les auteurs n’y avaient pas fait mention dans leur conclusion finalement très « prudente », montrant qu’il ne portaient guère crédit à leur propres chiffres.
On avait pu initialement penser qu’il y avait eu bâclage et absence de vérification, mais vue l’accumulation d’incohérences peu à peu détectées, il y a eu plus probablement falsification (grossière) par ceux qui ont fourni les données.
Aux yeux de l’opinion publique, le Pr Raoult dont les grands média avait laissé entendre que cette étude le mettait KO, remporte plutôt une victoire par disqualification de l’adversaire. Et les instances médicales qui avaient sauté sur l’article comme un don du ciel pour blacklister illico la chloroquine se trouvent davantage encore déconsidérées qu’elles ne l’étaient déjà, et ce n’est pas peu dire !
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération