Je pense à sa femme et à ses enfants. Peut-être qu’ils ne savaient rien de ses déambulations sur le Net, que c’était sa vie secrète à lui.
Gentleman Cova.
Il se rabaissait souvent devant les « éduqués » et les « sachants », rappelant qu’il n’avait pas fait d’études. Je ne sais pas si c’était de l’ironie ou une blessure, une colère secrète. Alors que le vrai poète ici, c’était lui.
Ainsi va la vie. Les prétentieux et les moulins à parole ne voient pas leur vacuité, ceux qui arrivent à exprimer quelque chose de façon unique et précieuse ne le savent pas, ou ne veulent pas le savoir même si ça crève les yeux.
Je crois que Cova avait peu ou pas connu sa mère. Les gens qui arrivent à faire quelque chose avec le rien qu’ils ont reçu, sans s’échouer sur ce récif mortel, ne sont pas comme les autres. Cova n’était pas comme les autres.
Marseille, tais-toi Marseille, tu cries trop fort...
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