Le problème de la gauche n’est pas de désigner le « meilleur troisième » pour le premier tour, avec dix points de retard sur les deux premiers ! Ce serait de figurer parmi les finalistes, et pour cela, il faut impérativement ratisser très large.
Le courant écolo a fait un certain tabac aux européennes et aux municipales (du moins dans l’électorat urbain), mais se prend une veste à chaque élection présidentielle. Il peut constituer un courant d’appoint significatif mais pas constituer le pôle d’attraction (sauf hypothétique candidat charismatique tombé du ciel). Pour espérer remonter la pente, toutes les tendances (ouvriériste, social-démocrate, etc.) devraient créer une dynamique unitaire attractive ...que l’on ne voit absolument pas poindre. Chacun y va de son panache rouge (écarlate, carmin, vermillon ou autre) auquel il appelle à se rallier.
En outre, l’un des principaux problèmes électoraux de la gauche est que le vote « protestataire » se porte sur les courants souverainistes, alors que les principaux partis de gauche sont internationalistes (que ce soit alter mondialistes ou mondialistes tout court).
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