Cette approche des « moissons » parait convaincante, mais « la faucheuse » de la moisson 2020 a été nettement plus forte que toutes celles qui avaient précédé.
Concernant la comparaison du « pic » de la grippe de début 2017 avec le covid, le problème est qu’en 2017 il y a eu un pic très bref qui s’est résorbé de lui-même, et qu’en 2020, il y a eu deux gros pics résorbés par des mesures drastiques (et ruineuses) et des périodes de plateau. Donc la somme des décès liés au virus respectifs est bien plus forte en 2020 même rapporté aux évolutions démographiques.
C’est ça la grosse différence, on avait espéré une saisonnalité « à un coup » (je l’espérais aussi jusqu’à septembre) comme les grippes traditionnelle, mais la bestiole est plus vivace.
Autre remarque (déjà formulée lors de l’article précédent), les baby boomers sont encore dans les classes d’âge inférieures à l’age médian de mortalité par le covid, qui a donc fait de gros dégâts dans des classes d’âge creuses.
Je suis donc en désaccord pour considérer que tout compte fait cette maladie ne serait pas si grave parce qu’elle tue des gens qui naguère n’auraient pas vécu si vieux ; par contre Je suis donc d’accord que le « score » d’une épidémie de même nature (plusieurs pics) dans dix ans serait encore bien pire.
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