« Perseverance » ne va pas découvrir de la vie sur Mars. La probabilité que des molécules organiques issues d’un vivant martien dans un lointain passé soit exposé en surface depuis très peu de temps et accessible aux instruments est virtuellement nulle. Ne pas oublier que l’environnement radiatif en surface (atmosphère résiduelle, aucun champ magnétique, péroxydes, etc) casse efficacement les molécules en très peu de temps. L’espérance de vie du méthane libéré dans l’atmosphère est par ex très inférieure à un an.
Comme disait le « Project scientist » de « Curiosity » , « à moins de tomber sur un stromatolithe, découvrir des traces de vie serait quasiment une mission impossible ». John Grotzinger a d’ailleurs eu des soucis professionnels en ayant parlé avec émotion d’une annonce exceptionnelle à venir après la découverte de molécules organiques, qui sur Terre sont associées au vivant (les molécules sont d’origine abiotique à peu près partout ailleurs et peut l’être sur Mars également).
Mais même la découverte de molécules issues du vivant ne dirait pas l’essentiel , à savoir quel code génétique en est l’origine. Et pour espérer trouver de l’ADN ou autre chose dans de la matière exposée en surface il faut croire aux lutins.
Ratisser cm par cm des km2 pour trouver la roche récemment exposée avec des traces de vie est l’affaire d’une équipe de chercheurs sur des années.
Aucun rover ne peut faire ça.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération