< L’invention d’un Dieu n’est pas le fruit du hasard. Elle répond à un besoin de domination >
En fait, les Esprits, puis les Mythes dans lesquels interviennent des divinités, ont d’abord servi à donner un sens au monde, à expliquer un pourquoi des choses.
En Sumer, la première divinité a été féminine. C’était il y a plus de 5000 ans.
Peu après, les Cités-Etats se sont constituées, en suite au processus de sédentarisation/ agriculture.
Là encore, Inanna la déesse Sumérienne de la fertilité et de la guerre était aux avant-postes.
Inanna est plus tatd devenue Ishtar en Akkad, Ashtar (Ebla), Anat (Ougarit), Qudshu (Egypte), Shaushga (Hourrites), Ashéra/Astarté (Canaan), Aphrodite (Grèce), Vénus (Romains),... Marie.
Peu à peu, elle devenait davantage symbole de fertilité. Vers le milieu du parcours, en pays de Canaan, elle était la parèdre de Baal. C’était sans doute quelque temps avant le roi Josias. Vers le VII ou VIII siècle avant JC.
A ce moment, elle était la déesse d’un culte spécifique effectué par les femmes.
Puis le dieu Yahvé a été importé du sud de Canaan (sans doute Elam/ Madian/ Hijaz) : un dieu ’’arabe’’ donc. Les prêtres et le roi ont organiser de remplacer Baal. Pour ce faire, les attributs de Baal ont été progressivement transférés à YHWH. Le culte de Baal a été réprimé.
Une fois cela réalisé, nous avions une forme de monolâtrie avec YHWH à sa tête. Bien sûr, la Déesse était toujours dans le temple, représentée par une statue de bois. La Bible nous raconte que la statue de la déesse a été sortie du temple et brûlée.
C’est alors que les « mâles » ont pris totalement le pouvoir en interdisant le culte de la déesse. Ses attributs ont été transférés à YHWH. Nous sommes ainsi progressivement, au fil des siècles, arrivés à un monothéisme. Celui des Israélites.
Ce n’était pas encore celui des Juifs, car certains concepts essentiels, comme l’Au-delà = la vie après la mort, n’a été assimilé que progressivement, en s’inspirant des croyances (déjà multi millénaires) des Égyptiens, ainsi que celles des Zoroastriens.
Il convient donc de ne pas résumer Dieu à la force brutale et par le patriarcat.
https://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/la-femme-victime-du-patriarcat-de-228795
Les divinités (ou quasi-divinités) féminines ne sont pas annihilées : elles sont toujours là. Nos problèmes seront en bonne partie résolus si elles parviennent à restaurer leur influence, soit directement, soit indirectement.
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