Ca fait un moment que je n’ai plus fait d’article sur le sujet, mais rien n’a changé sinon la progression de l’anglais : la question linguistique reste politique à 99% et pédagogique à 1%. Et les milieux pédagogiques sont toujours à la recherche de la méthode miracle... Naïveté incroyable.
Le premier pas décisif pour l’imposition de l’anglais comme langue commune de l’UE (encore hypocritement officieuse aujourd’hui), selon moi, c’est la loi française dite d’apprentissage « des » langues étrangères à l’école primaire. Alors qu’il était clair dès le départ qu’il s’agissait d’imposer l’anglais dans l’immense majorité des cas, faute de choix et d’organisation structurelle du choix. On a fait de l’enfumage avec les régions frontalières, un zeste d’allemand en Alsace, un soupçon de catalan ou d’espagnol ici. D’ailleurs, l’avant-projet de loi, lui, indiquait nommément l’anglais, point-barre. (Voir les articles de l’époque). Les programmes Erasmus Mundus, itou, privilégiaient l’anglais, poussant les facs à faire cours en anglais pour obtenir des subventions. Et maintenant, on en est là, de plus en plus d’anglais dans l’ES, et la CNI en bilingue angl...
Alia mondo eblas (un autre monde est possible, en espéranto)
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