Vous parlez de l’emir abd el Qader, il est considéré comme un des pères de l’indépendance algérienne, que sa figure soit instrumentalisée actuellement, c’est plus que possible. Mais c’est injurieux de e considérer comme un traitre sous le prétexte qu’il a abandonné le combat alors qu’il n’avait plus les moyens de continuer. Qu’il ait eu ensuite des amis français ne change rien à l’affaire, et la France n’a pas honoré sa parole de le laisser partir en Orient (initialement), ce qui faisait partie des conditions de sa reddition.
Quant à Mokrani c’est encore autre chose : dans un premier temps sa tribu refuse le combat mené par Abd El Qader, il affirme son attachement à la France et à son armée, mais plus ou autant qu’une révolte contre la France, sa lutte provient d’un désenchantement et d’une déception à la suite des évènements politiques en France, de changements dans l’administration coloniale (importance plus grande des civils au détriment des militaires), de conflit personnel avec les autorités coloniales.
Donc le différent entre les deux est bien plus complexe, et on assiste presque à un retournement des positions des deux personnages vis à vis de la France, mais pour des raisons différentes.
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