Tout à fait d’accord sur le caractère artificieux de baser le suivi épidémique sur un nombre de tests positifs tout en augmentant énormément le nombre de tests effectués quotidiennement, au lieu de comptabiliser les cas symptomatiques comme on fait pour toutes les autres maladies.
Par contre, certains points de l’article me paraissent plus critiquables. Ainsi, il y avait en France une surprescription d’antibiotiques par rapport aux pays voisins -et de manière générale une surprescription de médicaments-, il faudrait donc comparer le niveau de prescription actuel par rapport au standard mondial.
Car si on s’inquiète des effets de l’usage réitéré de vaccins sur le système immunitaire et aussi sur l’échappement vaccinal de nouveaux variants, on peut tout autant s’inquiéter des effets de l’abus d’antibiotiques notamment sur la flore bactérienne et sur la sélection de souches résistantes.
A propos de l’« échappement immunitaire », il se produit de la même manière lorsque l’immunité est due à l’infection par des variants antérieurs que si elle est due à la vaccination. Le variant omicron s’est d’abord généralisé en Afrique du Sud (pays à forte immunisation par infection) avant de se répandre en Europe (région fortement vaccinée). Si ce variant se substitue au variant delta plus nocif, c’est un point positif, et on peut noter en France que le variant delta fait de la résistance dans les territoires à moindre taux de vaccination.
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