Les slogans « écologiques » sont d’abord idéologiques et basés sur du ressentis pour l’essentiel. Par ex partir sur l’idée qu’on va profiter d’une énergie inépuisable avec le soleil et le vent, contrairement aux stocks finis d’hydrocarbures omet systématiquement qu’on troque la dépendance envers ces stocks avec ceux de métaux, y compris métaux rares. Or ces énergies étant diffuses (en plus d’être aléatoires) il faut des collecteurs gigantesques qui nécessitent une activité minière de très grande ampleur (si on supprime totalement et électronucléaire et fossiles) et donc un saccage énorme des écosystèmes. On hérite aussi d’une montagne de déchets dont on sait qu’on aura du mal à les gérer, si on apprend à le faire (toujours à échelle).
Les inconvénients du nucléaire sont connus et ne sont pas écologiques, vu qu’il a un bon retour sur investissement énergétique, une empreinte environnementale très compacte et un volume de déchets très réduit au GWh produit. Accessoirement il est peu émetteur en CO2 pour ceux que ça préoccupe.
Mais rien de rien, on va léguer aux générations à venir des paysages ravagés, une inutile montagne de déchets et une dépendance préoccupante envers les vrais détenteurs de la ressource métallique et les fabricants (essentiellement asiatiques à l’avenir, chinois aujourd’hui), contrairement à l’électronucléaire où le coût du « combustible » est marginal, l’essentiel étant du salaire d’ingénieur et le salaire de ceux qui construisent et font marcher la centrale (tous en local).
Avec le mix prévu par ces mêmes écolos on aura tous les inconvénients environnementaux et même des émissions de CO2 majorés par rapport à une option électronucléaire et des voitures thermiques redimensionnés (plus petits et plus légers).
On ne fait pas des choix de stratégie énergétique avec des émotions, on vient de le voir avec les sanctions imposées à la Russie.