Malgré l’émotion que l’on peut ressentir dans ce genre de situation, et la sincérité du propos, la dimension sociale du problème, il manque effectivement les informations sur le fondement desquelles ces petites filles ont été placées. Les services sociaux tentent de faire leur travail, et celui-là est des plus difficiles, très ingrat. Attention donc à ne pas donner des arguments à ceux qui systématiquement trainent dans la boue les institutions et les travailleurs sociaux, c’est très en vogue. L’Aide sociale à l’enfance n’est pas un bazar, elle n’agit qu’en accord avec l’autorité parentale ou sur la décision d’un procureur de la République, d’un juge. Elle sauve des milliers et des milliers d’enfants par an de maltraitance, de carences. Le placement est toujours le dernier recours, que le problème vienne des parents ou que les enfants se mettent en danger par eux-mêmes. Il faut accompagner cette mère quoi qu’il en soit dans ses droits, mais faut-il être dans un soutien inconditionnel par l’émotion créée, contre les institutions ? Ce qui risque de ne pas lui permettre d’avoir la lucidité de travailler sur le fond du pourquoi de ce placement, et même peut-être de refuser l’accompagnement que lui propose l’ASE, et ainsi, de ne pas travailler à leur retour auprès d’elle. Attention donc ici à ne pas se tromper de combat. Il y a un travail d’alliance avec les services de l’ASE qui peut être très positif s’il est bien mené, auquel peut contribuer l’action associative, et qui peut aussi être apaisant pour les enfants, pour le lien mère-enfants.
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