Il y a de très nombreuses approches de la « naturopathie », il existe de très nombreuses « écoles » dans ce domaine. 

La question centrale est : qu’est-ce qui nuit à notre santé et sur quoi pouvons nous nous appuyer pour conserver celle-ci ou l’améliorer ? Quels sont les facteurs qui influent sur celle-ci ? 

Les réponses sont assez simples et il suffit d’examiner notre environnement de vie : les conditions alimentaires, l’accès à la nourriture ou pas, les conditions d’hygiène, les conditions sanitaires, le stress psychologique, la pollution atmosphérique, les différentes toxines venant des plantes ou des animaux. 

Que fait la médecine conventionnelle ? Elle tente de mettre fin aux symptômes mais ne s’attaque pratiquement jamais aux causes. Les médicaments sont, très généralement, des inhibiteurs de voies métaboliques, ou d’enzymes, ou d’hormones, ou de co-facteurs, ou alors des activateurs. Les grandes pathologies actuelles, les maladies métaboliques, les maladies « sociétales », qui concernent la très grande majorité des cas de « consultations médicales », ne sont guéries que très très très rarement. Les « médicaments » de la médecine conventionnelle allopathique ne soignent pas les « causes » des maladies, ils « soulagent » des symptômes. 

Et la question posée par Hippocrate est toujours d’une brûlante actualité : « pour que je vous soigne êtes vous d’accord d’abandonner ce qui vous a rendu malade » ? Que propose la médecine « conventionnelle allopathique » dans ce domaine ? Et bien, d’une manière générale : rien. Les habitudes de vie et/ou d’alimentation, ne sont que très rarement remises en question par le médecin conventionnel allopathique. Ce qui ne veut pas dire que le « naturopathe » fera mieux. 

Il faudrait songer à éloigner de nous ce qui nous rend malade, sur ce quoi nous pouvons agir. La pollution de l’air, par exemple, nous la subissons. En revanche, nous pouvons agir sur notre alimentation et décider de mettre en oeuvre telle ou telle voie métabolique dans notre organisme. Parce que notre corps ne réagit pas du tout de la même manière à la sur-abondance de nutriments qu’à une déplétion de nutriments. Et certaines écoles de naturopathes font le point sur ces voies métaboliques. Mais elles ne sont pas les plus nombreuses. Sans une connaissance minimum de la biologie humaine, il est impossible de comprendre ce qui rend une personne malade.

Et il se trouve qu’une majorité de naturopathes ne sont pas formés en biologie, comme, d’ailleurs, les médecins conventionnels allopathiques. La biologie est très peu approchée dans les études universitaires de médecine, un nombre ridicule d’heures de formation sur ce sujet est dispensé, et seuls les médecins qui s’engagent vers une sur-spécialisation en biologie acquièrent ce genre de connaissances.