Rappel : Tout comme lors de la Guerre de 1914-1918, qui a permis au communisme de prendre le pouvoir en Russie, la deuxième Guerre mondiale permettra au communisme d’étendre son emprise, avec l’approbation (et le soutien) de la haute finance. Une nouvelle phase débutera au milieu des années 1980 avec l’arrivée, à la Direction du Parti Communiste de l’Union Soviétique, de Mikhail Gorbatchev, futur prix Nobel de la Paix (comme Barack Obama) pour services rendus, c’est-à-dire pour la mise en œuvre de son programme de « réformes » économique et politique (de 1985 à 1987) appelé « Perestroïka » (« Restructuration » ou « Reconstruction »), et qui aboutira à la désintégration de l’URSS, conséquence indispensable à la mise œuvre d’une plus grande « efficacité économique » et d’une « démocratisation des institutions ». Mikhail Gorbatchev démissionnera en décembre 1991. Boris Eltsine, « marionnette » intérimaire (et fortement alcoolisée), sera élu (au suffrage universel dorénavant) Président de la nouvelle « République Fédérative de Russie » jusqu’en décembre 1999, date de sa démission. Son incapacité (pour raison de santé) et son incompétence, qui seront mises à la disposition des projets des globalistes, permettront de préparer l’avènement et le long règne d’un nouvel acteur politique majeur (et « moderne ») en Russie : Vladimir Poutine. Pour beaucoup aujourd’hui, et notamment un nombreux public masculin, Vladimir Poutine (ancien Chef du FSB, ex-KGB, les Services de renseignements soviétiques, et donc issu du « système ») est devenu une sorte de « Superhéros » luttant contre le « Nouvel Ordre Mondial », à l’instar de son ex-homologue étasunien et milliardaire, Donald Trump, tant vanté et glorifié, lui aussi, par une pseudo dissidence. Bien que figure centrale de l’exécutif de la nation Russe depuis 1999, rappelons qu’une commission parlementaire britannique a publié en mai 2018 un rapport alertant sur le fait que la « City » serait devenue un centre de blanchiment d’argent pour les hommes d’affaires russes et pour Vladimir Poutine et son entourage, ce qui a valu à la capitale britannique le surnom de « Londongrad ». Enfin, rappelons également qu’en hâtant l’effondrement de l’empire américain, Donald Trump (à l’instar de M. Gorbatchev en URSS) a agi comme un allié objectif des intérêts globalistes de la « City » dont le seul objectif est l’avènement d’un gouvernement mondial (ou « Perestroïka mondiale »). Car précisément, le gouvernement mondial ne pourra voir le jour que sur les décombres des États, tout empires soient-ils.
NB : En 1905, le Tsar Nicolas II refusa d’accepter la création sur le sol Russe d’une Banque centrale, comme cela arrivera en 1913 avec la « Federal Reserve » aux USA, banque qui, au moyen du contrôle du crédit, aurait permis alors aux « puissance d’argent » de contrôler l’économie Russe. Le premier organisme bancaire central en Russie a été créé le 12 juin 1860 sous le nom de Banque d’État de l’Empire russe, qui a été formée sur la base de la Banque commerciale d’État par l’oukaze (décret ou édit) de l’empereur Alexandre II. Il était précisé dans les statuts que cette banque était destinée au crédit à court terme du commerce et de l’industrie. Au début de 1917, la banque comptait onze succursales, 133 bureaux permanents et cinq bureaux temporaires et 42 agences. Le 7 novembre 1917, date de la « révolution d’Octobre », la Banque d’État Russe a été dissoute et remplacée par la Banque populaire de Russie ; on passera alors d’un Gouverneur de la banque nommé par Nicolas II, à un Président du Conseil d’Administration nommé par le Premier ministre de l’Union Soviétique, en l’occurrence Lénine (rappelons que la famille impériale a été massacrée en juillet 1918). La Banque populaire de Russie existera jusqu’à la création, en 1923, de la Gosbank (banque centrale de l’Union Soviétique) devenue depuis décembre 1991, la Banque centrale de la fédération de Russie.
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