@Victor Ayoli

« Comment faire pour que les migrants africains, n’aient plus envie ni besoin de migrer ».

Houa, c’est un titre très accrocheur doublé d’une bonne question.

A laquelle il n’existe qu’une seule réponse « C’est trop, tard ». Il suffit de regarder dans l’histoire hélas, en nous gardant bien de la modifier comme dirait l’occupant actuel de l’Elysée.

Un continent, asservi, pillé pendant des siècles par ce qui n’était pas encore l’Europe, pour augmenter ses richesses, afin de guerroyer. Puis ensuite, tout ce petit monde s’est fait gentiment mettre dehors, non sans avoir créé des Pays, des territoires sans tenir compte du tout des traditions, des cultures, des tribus, etc...

Trouvant plus efficace la corruption de la tribu dominante pour exploiter les richesses, que de le faire soit même. Ajoutez à cela un zeste de « modernisme » et désormais l’Africain lambda, qui n’est pas du tout ce que l’ont croit, constate sur son smartphone, comment vive ses anciens « Maîtres ».

— Et pourquoi pas moi ? se dit-il

Même paria, exploité au possible dans les démocratiques Pays de ses anciens « Maîtres », il peut faire vivre par son seul travail, sa famille et voir plus restée sur place. (Certes c’est une image, mais bien réelle). En plus si vous ajoutez à cela les éternelles guerres tribales en tout genre, qui grâce aux « armes modernes » s’avèrent bien plus destructrices qu’avant. 

Nul doute que sa la réponse à sa question est vite tranchée.

Après avoir effectué un périple sans nom, dont les difficultés ne sont même pas envisageable par un citoyen lambda de notre Pays, il se retrouve sur une plage, à embarquer au péril de sa vie, 

Le salut étant à l’horizon, salut d’autant plus fiable désormais, qu’il à de forte chance d’être « sauvé » (pris en charge dans le vocabulaire qui convient) par une bande de personnes, en mal être, fortement culpabilisée par l’action coloniale de leur Pays ou pleurant en permanence sur la misère du monde. Il y a dans leur Pays des pauvres, des vieux, des gens en réelle difficulté, mais ils s’en moquent, les « autres » compte plus, satisfaisant leur bonne conscience. Peu importe ce qui arrive aux migrants après avoir été débarqué, ils ont été sauvés..... Peu importe qu’ils aient été exclaves de traditions et autres et qu’ils deviennent des esclaves modernes.

Seul importe l’acte. Je sauve !!

Grace à leur actions coordonnées ou pas, ou avec « complicité »avec les passeurs (qui à n’en pas douter ont vite compris....), dont au passage leur voyage organisés réalisent une augmentation des profits par une économie de carburant et une augmentation de la fiabilité de la traversée. Contribuent au maintient de cette migration.