Macron n’a que des convictions molles, qui changent au gré du vent ou de celui qui parle le plus fort.
Au début du conflit, il avait tenu des positions raisonnables, considérant qu’il fallait ménager l’avenir, et maintenir ouverte l’option diplomatique.
Mais il s’est laissé entrainer par la ’’dynamique’’ atlantiste, où il convient de bien se faire voir, et si Biden est peut-être le roi, Zelensky est assurément le favori du moment. On a donc eu l’hommage lige rendu à Kiev, en compagnie des chefs de gouvernement allemand et italien (autres suspects de tiédeur) mi-juin, et désormais les fournitures succèdent aux fournitures.
Il n’est plus question de la sauvegarde de l’existence de l’Ukraine (ce que l’on pouvait justifier), mais de reconquête et de victoire total, d’où les chars -explicitement exclus naguère- .
Cela n’empêche pas une fois ou l’autre une déclaration sur les garanties futures pour la Russie (il s’embrouille dans ses partitions), et il se prend une baffe du favori.
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