Un compte de circonstance publie ici une nouvelle recension du narratif russe, qui était déjà développé sur ce site par de multiples articles.
Alors c’est ici comme à la télé, mais en inversé, où les multiples chaines nous abreuvent du narratif otano-ukrainien.
Il y a très classiquement un conflit d’impérialismes :
-L’impérialisme étasunien est un impérialisme d’influence qui
cherche à attirer dans son giron un maximum d’états, il y a
évidemment des intérêts économiques là dedans. Il agit
militairement dans d’autres régions du monde également pour des
intérêts avant tout économiques.
- L’impérialisme russe
est plus classique, c’est celui hérité des tsars, qui consiste à
imposer sa suzeraineté sur les pays voisins, et singulièrement ceux de
culture russe. Il est de nature nationaliste et territorial (comme
l’empire allemand de Bismarck). Toutefois, il y a aussi un
aspect d’influence extérieure, par exemple en supplantant la
France au Mali et plus largement en Afrique.
La crise actuelle résulte de ce que le grignotage ’’atlantiste’’ dans l’espace ex-soviétique -pour réduire l’influence de Moscou— portait en lui un germe de conflit, et l’Ukraine était clairement une ligne rouge. Mais c’est un fantasme de supposer que le but était d’attaquer la Russie, puissance nucléaire, à partir de là ; c’était manifestement de l’isoler, l’affaiblir, ramener son influence à celle de l’époque Eltsine. .
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