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Étirév 6 avril 2023 12:56

2 mots au sujet de cette revue « hautement » intellectuelle et surtout morale, dans laquelle la secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative, actuelle, se répand.
Pour nous aider, citons ce passage du livre de Yann Moncomble (Le Pouvoir de la drogue dans la politique mondiale) dans lequel Aldous Huxley est cité.
Avant de commencer, précisons que Aldous Huxley était membres de la « Fabian Society », et que l’un de ses mentors fut (le mage noir) Aleister Crowley, qui travailla pour « l’Intelligence Service » en même temps qu’il joua un rôle non négligeable dans « l’avènement » d’Adolf Hitler.
« Au cours des années 50, le magazine Playboy corsa son ordinaire de pornographie et de science-fiction en se référant à maintes reprises à l’usage de plus en plus fréquent de drogues de « type récréatif ». Dès la sortie de son premier numéro, en 1953, cette publication d’un type assez spécial préconisa ouvertement l’utilisation de la drogue. C’est ainsi que l’article de Sir Arthur Conan Doyle, intitulé « La solution à Sept pour cent », sous forme de roman, constitua une propagande cynique en faveur de l’utilisation de la cocaïne. Le texte en question était accompagné d’une illustration en couleurs occupant une page entière du magazine et montrant Sherlock Holmes s’injectant dans le bras le contenu d’une seringue hypodermique emplie de cocaïne. Une telle publicité éhontée en faveur d’un stupéfiant est malheureusement monnaie courante en 1981 ; en 1953, elle était révolutionnaire. En 1960, la campagne commença pour de bon. Au début de la même année, Playboy publia un assez long article intitulé « Le Jazz et les drogues », qui faisait ressortir le rôle de la cocaïne, de la marijuana et de l’héroïne dans l’opulente sous-culture de la musique de jazz et de rock. En 1962, Playboy devait publier un reportage illustré du rédacteur Dan Wakefield dans lequel ce dernier vantait les effets de la marijuana et préconisait l’usage de cette substance. Avec cet article le « Forum » de Playboy fut officiellement lancé en tant que lobby avéré de la drogue aux Etats-Unis. Son numéro de novembre 1963 était presque exclusivement consacré à toute une série d’articles qui glorifiaient l’utilisation du LSD. L’un de ces articles était dû à la plume de Sir Aldous Huxley, le futurologue britannique et cadre supérieur qui avait été détaché aux Etats-Unis l’année où Playboy sortit son premier numéro, en vue de superviser le fameux projet ci-dessus. Dans ce numéro spécial sur le LSD, Playboy inaugura la carrière publique d’un autre universitaire de Harvard qui travaillait à ce projet, le Dr Timothy Leary. Un mois plus tard, la performance exceptionnelle de Huxley fut suivie d’une interview que cette revue eut avec Lord Bertrand Russell (membre de la Fabian Society), le grand manitou britannique de la drogue et du sexe. Russell donna un sérieux coup de pouce à la glorification par Huxley de l’usage de la drogue en déclarant qu’à son avis, c’était là une déclaration très sensée de nature politique. De 1966 à 1967, Playboy publia une sorte de dialogue continuel entre le gourou du LSD Timothy Leary et Masters & Johnson, l’équipe de sexologie née dans la maison de Hugh Hefner (patron de Playboy). L’article de Leary, probablement sa contribution la plus révoltante à l’usine de propagande de Playboy en faveur de la drogue, était intitulé « Le LSD et le Sexe ». Dès 1972, le Dr Pierre Bensoussan, adepte de l’antipsychiatrie et auteur du livre « Qui sont les drogués ? » souhaite que certaines drogues, telles que la marijuana, le haschisch et le LSD ne soient plus hors-la-loi. Le Dr Bensoussans était un ami de Timothy Leary, ancien professeur à Harvard qui avait tenté de créer au cours des années 60 une « église psychédélique » Favorable aux Black Panthers... L’équipe dirigeante de Playboy a su s’entourer de personnages importants. Le codirecteur de la Playboy Foundation est un avocat de Chicago, Burton Joseph, membre de l’Anti-Defamation League (A.D.L.) ; dans son ouvrage, « Comprendre le pouvoir », Noam Chomsky écrit que « cette organisation (A.D.L.), comme d’autres, ne se préoccupe pas d’antisémitisme mais seulement « de l’opposition aux politiques d’Israël, ou plus exactement l’opposition à leur propre vision belliqueuse des politiques d’Israël ». Joseph Burton fut l’un de ceux qui décidèrent, en septembre 1980, de décerner à Hugh Hefner le prix de l’A.D.L., le « First Admendment Freedoms Awards ». Précisons que L’A.D.L. est une organisation non gouvernementale, fondée par le « B’nai B’rith », chargée de recueillir des informations et de la documentation sur toute expression d’antisémitisme et d’antisionisme qui nuise à ses buts, partout où cela arrive, et de les combattre par tous les moyens ; et, selon Noam Chomsky : « l’un des groupes de pression les plus bruts et les plus puissants des Etats-Unis. [...] Son emploi primaire consiste à adopter toute technique, même malhonnête et ignoble, pour diffamer, réduire au silence et détruire quiconque oserait critiquer l’Etat Saint (Israël, N.d.R.) ».
Un autre individu a parrainé la célébration par l’A.D.L. des vingt-cinq ans de carrière du grand-père de Playboy ; il s’agit d’Al Adelman, ancien vice-président de la Playboy Corporation ; Al Adelman qui travaillait pour différentes sociétés, s’occupait notamment de l’agence Arthur Ribicoff, une des plus importantes sociétés immobilières de Chicago, qui se révèle être également un des principaux financiers de l’A.D.L., et de la « Charles Allen and Company ». Or, en 1978, le New York Times Magazine a accusé cette dernière société d’être un lien entre la « Caraïbes connection » de la drogue et des jeux. L’argent provenant des opérations de la « Charles Allen and Company » étant recyclé par une société cinématographique, la Columbia Pictures... ».
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