La question première est de savoir si oui ou non il y a réchauffement global. Le chiffre moyen de température sur la planète a peu augmenté (1 degré depuis 150 ans), mais davantage dans certaines régions, notamment à l’extrême nord, et même dans nos contrées, où la température moyenne de chaque décennie est supérieure à la précédente, et où la fréquence des canicules a augmenté et la pluviosité a diminué. Le niveau de la mer augmente moins vite que les alarmistes le prévoyaient, mais il augmente lentement mais surement. 
En Espagne, ils en viennent à envisager de renoncer à certaines cultures comme la vigne, et même en France le maïs fort consommateur d’eau est délaissé au profit du colza.

Le dilemme est de savoir si les rejets des combustions (liées à l’activité humaine) dans l’atmosphère contribuent à ce réchauffement. Disons que modifier sensiblement la composition de l’atmosphère pour revenir au taux de gaz carbonique d’il y a plusieurs millions d’année a plausiblement un effet. En outre les combustions dégagent des particules et d’autres oxydes gazeux donc augmentent la pollution (moins avec le gaz naturel qu’avec le lignite, évidement).

Donc diminuer les combustions ne peut qu’aller dans le bon sens général. Mais pas tout seuls dans notre coin quand le reste du monde se goberge de charbon, le paradoxe est qu’on met des contraintes rédhibitoires pour la production locales, donc les usines délocalisent là où elles pollueront davantage sans contrainte.

Certaines des alternatives ne sont pas ’’soutenables’’, le tout électrique avec seulement les énergies éoliennes et solaires est une chimère, et il n’y a pas suffisamment de métaux rares sur la planète pour les batteries qui seraient nécessaires au transports et outillage. Le gouvernement creuse la dette avec des aides au véhicule électrique (avec condition de ressources), non éligible à ces aides, je conserve mon diésel peu consommateur et en parfait état de marche, refusant le gaspillage de le mettre prématurément au pilon.