C’est simplement une affaire de « politiques publiques ». Mais on s’en fout totalement de la santé des gens, pourvu qu’on leur vende des médicaments et des vaccins, et que les interventions de chirurgie aillent bon train.

Et puis Rosemar, il faudrait arrêter avec « le gras ». Le « gras » n’est dangereux que s’il est associé à trop de glucides. Ce sont les glucides qui sont dangereux, qu’ils proviennent du sucre ajouté, des céréales, des féculents et même des fruits, frais et secs.

Et pour le sel c’est la même chose : il n’est dangereux que si la glycémie est élevée d’une manière continue. Parce que les transporteurs du glucose-sodium sont mis trop souvent à contribution pour « réabsorber » le glucose. Et le sel est lui aussi réabsorbé. Si vous consommez peu de glucides vous pouvez faire une orgie de sel. Il ira dans les urines, ne sera pas réabsorbé, et ne posera strictement aucun problème. Le diable est dans les détails.

Copié-collé : « Alimentation, sédentarité, activité physique en baisse, facteurs environnementaux, l’aménagement urbain, le faible coût de l’alimentation ultra transformée riche en gras, sel et sucre. »

Voyez-vous, Rosemar, à travers cette phrase vous nous servez un « cliché, celui véhiculé par les médias de masse, auquel une majorité de personnes fait confiance, hélas. Et vous vous demandez pourquoi les gens deviennent obèses ? Ils ne reçoivent aucune éducation concernant leur alimentation, hormis ce que vous venez d’écrire sur le gras et le sel. Certes, l’alimentation ultra-transformée présente un danger pour la santé, mais même une alimentation biologique, avec des produits frais, non transformés, si elle n’est pas intelligemment pensée sera aussi délétère pour l’organisme et conduira à l’obésité. Par exemple, les dattes medjool. C’est si bon, c’est naturel, c’est du sucre naturel, non transformé. Alors c’est »convenable" les dattes medjool ? Et bien non, ce sont des bombes à glucides qui vont provoquer des pics de glycémie et qui vont induire la glycation non enzymatique des protéines.

Bref, votre article, Rosemar, démontre simplement que l’information sur notre santé ne passe pas, n’est pas du tout au niveau où elle devrait être. Les politiques publiques, concernant la santé des populations, sont désastreuses, pour le public, pour les groupes pharmaceutiques il en va tout autrement.

Votre article est publié, les miens, sur la nutrition, restent en cale sèche. Il faut donc croire que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.