« Historiquement, plus d’un siècle avant la loi de 1905 de séparation de l’église et de l’état, la laïcité est bien issue de la révolution française et de ce grand mouvement d’émancipation vis-à-vis d’une société d’ancien régime, construite sur un modèle féodal avec un pouvoir politique issu d’un droit qualifié de divin. »
C’est dingue d’écrire de telles connerie, sous l’Ancien Régime, il y avait une séparation entre trois pouvoirs : le Spirituel (religieux), le Temporel (laïc), lui-même séparé en Politique (justice, armée, fisc.,.) et l’Économique (agriculture, artisanat, commerce, finance,..).
La Révolution décidé de fusionner les pouvoirs politique et religieux en faisant les prêtres fonctionnaires et en créant une religion d’État : le Culte de l’être Suprême et une morale d’État : la Théophilanthropie.
Hannah Arendt définit un régime totalitaire par le fait de fusionner les pouvoirs politiques et religieux.
Comme l’explique clairement Vincent Peillon, ancien ministre de l’Éducation nationale, juif, socialiste, franc-maçon, qui est le spécialiste de l’histoire de la laïcité, cette notion apparaît sous le IIIe République comme l’invention, par des calvinistes et des juifs libéraux rassemblés dans la franc-maçonnerie, d’une nouvelle religion destinée à combattre et évincer l’Église catholique et remplacer le christianisme.
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