En 2001, selon le Cheikh Ahmad al Qaatani, un clerc saoudien répondant à Al Jazeera « Toutes les heures, 667 musulmans se convertissent au Christianisme. Chaque jour, 16000 musulmans se convertissent au Christianisme. Chaque année, 6 millions de Musulmans se convertissent au Christianisme ». Là, ce n’est plus de la peur, c’est de la panique.

J’ai interrogé récemment un imam affilié aux Frères Musulmans sur le statut des apostats. Il ne m’a évidement pas répondu mais il a quand même lâché une imprécation contre les réseaux sociaux.

Nous savons donc que c’est par les réseaux sociaux que l’apostasie progresse en islam, même si beaucoup de musulmans essaient d’utiliser ces réseaux pour leur propagande. Le problème pour eux, c’est qu’il est évident pour tous les lecteurs qu’ils sont bien incapables de défendre leur religion par absence de réflexion sérieuse. Ils se font régulièrement laminer par les chrétiens qui posent les questions qui fâchent et pour lesquelles ils n’ont pas de réponse. 

Un musulman qui se pose des questions impertinentes sur sa foi trouvera des réponses sur Internet. Les travaux des historiens, des archéologues, des linguistes, des épigraphistes, des philologues... sont largement publiés et consultables discrètement.

Aujourd’hui nous savons que le site de La Mecque n’a jamais permis la vie, même végétale avant les travaux pharaoniques des califes abbassides qui ont construit 38 km de canaux et d’immenses citernes pour avoir de l’eau potable toute l’année. C’était un siècle après la mort de Muḥammad. Les archéologues n’ont rien trouvé d’antérieur à cette époque. Aujourd’hui, il se vent 10 fois plus d’eau de zemzem aux pèlerins que ce que le débit du puits le permet. D’où vient-elle ? Probablement de l’usine de dessalement de Djeddah...

Le site de La Mecque n’a jamais été un lieu de passage de caravanes et de toutes façons, au 7ème siècle, les marchandises transitaient par la Mer Rouge... Par contre, le Pays Alaouite est probablement le lieu de naissance du Coran. On y trouve les traces des Nazaréens à côté de campements des Qurayš, la tribu de Muḥammad. Et Lattaquié est le point de départ de la route de la soie.

Quand au Coran, nous savons qu’il a été écrit principalement en Syro-Araméen parlé dans le Nord de la Syrie. S’y ajoute des mots des dialectes arabes, des mots en Grec, en Perse, en Hébreu, en Guèze (Ethiopie). L’écriture était avec 16 caractères seulement et dérive du Syro-Araméen pour la forme des lettres et de l’Araméen de Petra pour les cursives. En fait, rien de compréhensible dans le Sud de l’Arabie ou la langue et l’écriture se rattache à la langue égyptienne et l’écriture aux hiéroglyphes..

Plus nous creusons et plus nous trouvons de nouveaux mensonges. Les historiens dessinent une image de la naissance de l’islam de plus en plus cohérente. Il y a encore bien sûr des zones d’ombres qui pourront faire encore l’objet de travaux de recherche. Je me pose, par exemple, des questions sur le vrai rôle de la ville de Petra, ville vers laquelle convergent tous les murs de prières des mosquées du premier siècle et qui a été détruite par un tremblement de terre en 746, 4 ans avant que les abbassides prennent le pouvoir. Une coÏncidence ?

Pour bien mentir, il faut beaucoup de mémoire, mais c’est impossible sur une durée de 1400 ans. J’ai documenté plus de 100 incohérences dans le Coran, incohérences que seuls les musulmans ne voient pas. Qui maintenant va encore se convertir à l’islam ?