Nous avons tendance à nous distancier par rapport à la situation de l’époque dont nous jugeons les évènements et actions.
Le monde était alors en situation de ’’guerre totale’’ n’ayant d’issue que la défaite totale d’un camp, il y avait eu des dizaines de millions de morts, combattants et civils, il fallait parvenir à terminer fut-ce une horreur finale. Peu avant ces bombardements nucléaires avait eu lieu des bombardements incendiaires à Tokyo notamment, ayant un nombre de victimes comparable, et également apocalyptique.
Les tout premiers bombardements contre des villes sans véritable objectif militaire mais pour désorganiser l’adversaire avait été dès la campagne nazie contre la Pologne, accentué lors du blitz contre Londres (et autres villes) dès 1940 en étendant peu à peu en des bombardement délibérément de terreur. Des bombardements de ce type ont eu lieu dans la seconde partie de la guerre (43->), contre les forces de l’axe, de manière de plus en plus intensive en terme de moyens. C’est l’escalade de la guerre totale.
Une guerre sans crime de guerre est une vue de l’esprit, on camoufle parfois en ’’victimes collatérales’’, mais aussi ’’rétorsions’’.
Et l’ampleur d’une guerre totale mondiale conduit à ce qu’il y ait une échelle de crime contre l’humanité (même si l’intention n’est pas d’exterminer mais la terreur absolue).
Dans le cas présent, il y avait évidemment aussi l’objectif d’une démonstration de puissance, face à un bloc encore allié mais déjà rival, et en passe de devenir l’adversaire.
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