’’Le prétendu « paradoxe de productivité » qui veut que désormais la « productivité du travail » semble plutôt diminuer que d’augmenter, avec le progrès technologique’’
Il y a une explication, qui est le type de travail pris en compte :
De manière générale, dans une activité de production la valeur-ajoutée par heure travaillée augmente du fait de l’amélioration des outils et méthodes, dont la robotisation (mais pas que). Tant qu’il y a une part de ’’cout de main d’oeuvre’’, son coût impacte la compétitivité de l’entreprise (il y a d’autres facteurs comme les parités monétaires factices, le dumping etc).
C’est vrai pour la fabrication de biens, mais aussi le développement de programmes informatiques.
Mais les activités comme le service à la personne ou l’administration entrent difficilement dans la quantification productiviste.
Dans un pays dont la production de biens et services à valeur ajoutée tangible diminue, mais où l’emploi administratif et de service non commercial augmente, il n’est pas étonnant que la ’’productivité globale’’ diminue. On l’au vu ces dernières années en France, où le PIB n’augmente guère mais où le nombre total d’emplois a augmenté. C’est le ’’mix’’ d’emplois dans le pays qui a changé, et c’est le déficit public qui finance des emplois du secteur non productif.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération