@ Christian
Bonjour,
Ne voir que l’aspect mercantile, est insuffisant à mon sens.
La transformation, l’évolution de la société fait que le « vieux » aujourd’hui est « considéré » tant qu’il n’interfère pas négativement dans la vie des autres, de sa famille, en fait tant qu’il reste un acteur économique viable.
Ors, dès que ce dernier n’est plus en mesure de s’assumer, il gène et coûte. J’ai évoqué l’évolution sociétale au départ, car il n’y a pas si longtemps de cela, le « vieux » était pris en charge par sa famille, mais ce n’est plus, ou très rarement le cas, pour tout un tas de raison, que l’on pourrait évidemment contester, mais un retour en arrière me paraît improbable.
Alors ont « paie », là il y a eu une évolution négative de la société en général, ont paie et ont ne veux plus en entendre parler, comme si l’argent permettait de s’affranchir de tout, hop le problème est en quelque sorte réglé.
Ce concept, cette idéologie, qui est vrai pour les « vieux » l’est aussi pour bien d’autres choses, nous l’avons vu à la dernière COP, l’Occident paie et hop il continu comme avant.
Et là, je vous rejoins, le mercantilisme malfaisant, arrive à grand pas, Imaginez le marché captif des « vieux », un marché inépuisable en plus, des montagnes d’argent à se faire.
Dans lequel tout l’art consiste d’abord à rassurer la famille (qui majoritairement culpabilise) son/ses vieux seront bien traités, utilisant une imagerie démoniaque et à la faire « casquer » sévèrement ensuite. Sachant aussi que loin des yeux loin du coeur, donc....
Mais soyons rassuré, le marché du « vieux » est encadré, contrôlé par l’état, mais c’est le bonheur absolu, ce que les familles ne peuvent verser c’est l’état qui le verse, bon en échange il contrôle.
Et c’est là que nous assistons à toute la décadence du système administratif Français, qui malgré les moyens presque les plus pléthorique du monde, en réclame toujours plus, pour fonctionner.
Contrôle il y a, mais dans quelles conditions ? Et si découverte d’un souci, comme d’habitude on ressort en premier l’excuse du manque de moyen et en second l’excuse du c’est pas moi, c’est lui.
Suit ensuite les indignations politiques, les promesses de changements (dans la continuité) les procès, les condamnations, etc et une fois l’émoi passé, tout recommence.
Une simple pause dans le business du « vieux ».
Dans tout ce constat négatif, il est vrai exacerbé par l’affaire ORPEA et il y en a d’autres, il me paraît indispensable de tirer notre chapeau pour tout le personnel soignant de nos anciens qui ont une tache excessivement dure, fort peu payée en plus , catégorie de gens battant fort peu la rue , par rapport à d’autres bien plus nantis ou privilégiée.