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perlseb 13 janvier 15:23

Il faut déjà une certaine intelligence pour comprendre ce que pourrait être la singularité et à mon avis, il n’y en a jamais eu dans l’histoire. Nous avons toujours eu le pouvoir et la compréhension de nos inventions dans le passé. Là ce sera la dernière invention (notable : on pourra encore inventer des broutilles sans intérêt) de l’homme. Nous ne comprendrons plus les machines, peut-être, en travaillant très dur et très longtemps, serons nous capables de saisir les premières inventions qu’elle aura faite juste après la singularité mais elle sera tellement loin à ce moment que nous serons comme de simples fourmis.

Est-ce que l’homme cherche à éradiquer les fourmis ? Non. Par contre, si un nid de fourmis (ville) se trouve au meilleur emplacement pour fabriquer une nouvelle super machine, il sera détruit logiquement.

On peut également imaginer que la machine s’emballe dans son auto-amélioration et détruisent (comme dans l’usine à trombones) absolument tout pour augmenter sans cesse sa puissance et son potentiel... Dans ce cas, ce serait notre fin, évidemment.

Sauf que si elle est vraiment intelligente (pas besoin de conscience pour ça), elle concevra des machines beaucoup plus petites et beaucoup plus efficaces, donc elle n’aura pas besoin de détruire la Terre pour continuer à progresser. Et elle aura la capacité d’aller hors de la Terre pour consommer d’autres ressources sans réelles limites. Un être supra-intelligent trouverait que la Terre est une mine d’information gigantesque par rapport à des planètes quasiment inertes comme Mars. Combien de protéines à étudier, à mettre à l’épreuve de ses théories personnelles sur l’univers ? Non, un être intelligent qui verrait autant de diversité et de « choses » complexes qui marchent expérimentalement voudraient les étudier et les conserver : il y a de la place dans l’univers pour faire des expériences qui, faites sur Terre, pourraient signifier la disparition de certaines espèces, d’une certaine complexité, et donc, d’un centre d’intérêt pour une intelligence.

Mais l’homme ne profitera pas vraiment de cette intelligence. La plupart d’entre eux, en plus d’être déjà décadents physiquement (ni force, ni immunité : plus adaptés à la vie sur Terre), seront décadents mentalement (à quoi bon réfléchir). Et la minorité (nouveau genre d’Amish) qui voudra garder une certaine autonomie vis-à-vis de l’IA, ou qui cherchera à s’occuper activement avec une certaine retenue dans ses désirs, vivra difficilement à côté d’êtres dégénérés en grands nombres. A moins que l’IA ne fasse également la police pour préserver la Terre de ses andouilles en limitant leur destruction « magiquement » !


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