La charte européenne des langues régionales ou minoritaires telle que rédigée en 1992 par le Conseil de l’Europe (Institution NON communautaire fonctionnant exclusivement sur un mode intergouvernemental selon lequel chaque Etat dispose d’un droit de véto) apporte, il me semble, une définition acceptable de la langue régionale dans son article 1 :
a. "par l’expression « langues régionales ou minoritaires », on entend les langues : i. pratiquées traditionnellement sur un territoire d’un Etat par des ressortissants de cet Etat qui constituent un groupe numériquement inférieur au reste de la population de l’Etat ; et ii. différentes de la (des) langue(s) officielle(s) de cet Etat ; Elle n’inclut ni les dialectes de la (des) langue(s) officielle(s) de l’Etat ni les langues des migrants. Plus d’information au moyen du lien suivant : http://conventions.coe.int/Treaty/fr/Treaties/Html/148.htm
Dans ce cas, assimiler l’alsacien à l’allemand, dont il est certes incontestablement une langue sœur (au même titre que le néerlandais), serait toutefois une lourde erreur ou exactement celle que les « pacificateurs » souverainistes inviteraient à faire, que ce soit du côté allemand ou français d’ailleurs.
A souhaiter que les dispositions pertinentes du Traité modificatif, s’il est ratifié, briseront définitivement cette vindicte républicaine corporatiste et permettront enfin la protection et le développement de telles langues vernaculaires.
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