Cet article a le mérite de poser la question des motivations personnelles et subjectives face à l’avalanche habituelle des pseudo motivations générales et théoriques. Un peu de positif dans un océan de normatif.
Le rapprochement avec la perversité comme fondement de la manipulation est intéressant.
Néanmoins, il me paraît manquer une dimension « religieuse » à la question politique. J’entend religieux au sens universel, à savoir les représentations magiques de l’être humain qui lui permette de cesser de s’entretuer au nom de mythes collectifs.
Gouverner, c’est incarner l’unité mythologique d’un groupe. Cela donne un pouvoir souvent grisant, voire psychogène, mais cela peut aussi conduire à se voir lyncher sans merci par la foule si l’on échoue.
Le problème n°1 des politiques est donc de trouver à la foule des os à ronger, d’autres « coupables » à lyncher, pour éviter de faire soi-même les frais de la vindicte populaire.
Même du haut de son pouvoir absolu, le « Big Brother » de Georges Orwell ne cesse d’orienter l’agressivité des citoyens vers des ennemis extérieurs.
C’est intéressant de parler de sexe, mais parler de politique sans développer la question de la régulation de laviolence intrinsèque aux rapports humains me semble trop juste.
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